L’étude française SU.VI.MAX [19], [20] (= Suppléments en Vitamines et Minéraux AntioXydants) est une étude épidémiologique longitudinale débutée en 1994 avec un essai contrôlé (essai randomisé en double aveugle) ayant testé pendant huit années sur 13 000 adultes âgés de 35 à 60 ans et présumés sains, l’impact d’un apport quotidien d’antioxydants à doses nutritionnelles, accessibles par l’alimentation (bêtacarotène : 6 mg, vitamine C : 120 mg, vitamine E : 30 mg, sélénium : 100 μg et zinc : 20 mg), sur l’incidence des cardiopathies ischémiques, des cancers, de la mortalité.
Résultats
Diminution de 31 % du risque de cancers (tous sites confondus) chez les hommes ayant reçu les antioxydants, à doses nutritionnelles ; pas d’effet chez les femmes.
Diminution de 37 % du risque de décès chez les hommes ayant reçu les antioxydants, à doses nutritionnelles ; pas d’effet chez les femmes.
L’étude SU.VI.MAX démontre qu’un apport adéquat de vitamines et minéraux antioxydants peut réduire l’incidence des cancers et la mortalité dans une population d’hommes. Chez les femmes dont le statut initial en antioxydants (notamment en bêta-carotène et vitamine C) est meilleur que celui des hommes, l’effet de l’intervention ne se traduit pas par un effet décelable. Aucun effet n’est retrouvé pour les maladies cardio-vasculaires dans les deux sexes.
L’efficacité obtenue dans l’étude SU.VI.MAX avec les nutriments utilisés est vraisemblablement en dessous de l’efficacité qui peut être attendue lorsque les mêmes nutriments sont consommés dans leur environnement au sein des aliments, notamment les fruits et légumes (dans lesquels on retrouve également beaucoup d’autres nutriments à vocation protectrice comme les fibres, les vitamines du groupe B ou d’autres substances antioxydantes, tels que les polyphénols).
EPIC
L’étude prospective européenne sur le cancer et la nutrition (Etude EPIC : 137 001 hommes dans 8 pays européens) a étudié en particulier l’association entre les concentrations plasmatiques de 7 caroténoïdes, rétinol, alpha tocophérol, gamma tocophérol, et le risque de cancer de la prostate. Aucune association entre les concentrations plasmatiques de caroténoïdes, rétinol ou tocophérols et le risque de cancer de la prostate n’a pu être mise en évidence.
VITAMINE C
Concernant le rôle spécifique de la vitamine C, plusieurs études épidémiologiques ont permis de constater qu’une consommation élevée de fruits et de légumes est associée à un risque moindre de développer un cancer, mais ces aliments ne contiennent pas seulement de la vitamine C. Des données sont en faveur du rôle de la vitamine C dans la prévention de certains cancers par inhibition de la génération de N Nitrosamines.
BETACAROTENE
Diverses études épidémiologiques et cliniques indiquent que le béta-carotène offrirait une certaine protection contre le cancer du poumon.
Cependant, au cours d’un essai portant sur 22 000 médecins, la prise durant 12 ans d’un placebo ou d’un supplément de 50 mg de béta-carotène tous les deux jours n’a pas eu d’effet sur l’incidence de ce cancer.
En 1996, les résultats d’une étude finlandaise portant sur 29 000 fumeurs ont révélé que la supplémentation en béta-carotène, à raison de 20 mg par jour, avait fait augmenter légèrement le risque de cancer du poumon.
POUR LES JUS DE FRUITS ET LEGUMES
Chez les patients survivant à un cancer du larynx, un mode alimentaire associant la consommation de jus d’orange, de légumes, d’agrumes et d’huile d’olive, entraîne une augmentation de la survie de 36 % à 10 ans.
La consommation de lycopène sous forme de jus de tomate, sauce tomate, tomates et pizza est associée à un risque relatif de survenue de cancer de la prostate égal à 0,65 (réduction du risque de 35 %) dans une étude prospective auprès de 50 000 hommes durant 6 ans.
D’un point de vue expérimental, plusieurs études ont été menées. Chez des volontaires sains, une supplémentation en jus de tomate, jus de carottes et épinards, entraînant un apport accru en caroténoïdes (lycopène, béta carotène, alpha carotène) a permis d’obtenir une réduction d’anomalies sur l’ADN lymphocytaire, le jus de carottes entraînant une diminution des lésions oxydatives sur l’ADN.
Enfin, plusieurs études ont montré que les jus de fruits (orange…) et les jus de légumes (carottes…) inhibent la formation d’acides N Nitrosoaminés (N nitrosoproline, N nitrosamines) dans l’estomac, dont on sait qu’ils sont de puissants cancérogènes.
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